Le projet urbain comme instrument d’action publique : Propositions d’aménagement pour la ville de Tahennaout.
Contenu principal de l'article
Résumé
Grâce à son positionnement stratégique et à ses nombreux atouts, la petite ville de Tahennaout, située sur le piémont du Haut Atlas marocain à une trentaine de kilomètres au sud de Marrakech, dispose d’un potentiel certain. Toutefois, ce territoire urbain fait face à plusieurs contraintes, tant internes qu’externes, qui freinent son développement. Ces difficultés sont d’ordre démographique, urbanistique, environnemental, mais tiennent également à sa relation et à sa proximité avec la métropole de Marrakech. Face à ce bref diagnostic et une panoplie d’investigation sur le terrain, cette petite ville émergente, a besoin d’un projet urbain ambitieux, réaliste et intégré. La mise en œuvre d’actions d’aménagement intégré comme l’orientation de l’urbanisation vers l’intérieur de la cité, en créant une nouvelle centralité regroupant les deux agglomérations d’habitats existantes. Pour améliorer les conditions de mixité et de pratiques sociales au niveau des équipements socioculturels, il est nécessaire de développer un tissu viaire épaulant la mobilité de la population à travers les coins de la ville, mais aussi en connexion avec les autres centres urbains de la province. Ceci peut également contribuer à l’exploitation des produits locaux, via une industrie agroalimentaire organisée autour d’une agropole, profitant notamment de l’abondance de l’olivier dans l’arrière-pays de la ville. Certes, ce projet urbain nécessite la volonté de tous les acteurs intéressés par l’avenir de cette ville prometteuse, proche de la métropole Marrakech. Comme, il est conditionné par l’existence d’un fédérateur dynamique qui pourrait assurer l’accompagnement et la convergence des différentes actions.
##plugins.themes.bootstrap3.displayStats.downloads##
Details de l'article
Numéro
Rubrique

Ce travail est disponible sous licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Tous les auteurs/autrices qui soumettent leur manuscrit à l’African Cities Journal doivent accepter la licence Creative Commons CC BY-SA. En vertu de cette licence, les auteurs/autrices conservent les droits d'auteur sur leurs manuscrits tout en accordant à la revue le droit de publier et de distribuer l'œuvre selon les termes de la licence CC BY-SA. D'autres personnes, y compris les auteurs/autrices sont libres de partager le manuscrit sur leur support de choix. En cas de partage d’une version modifiée du manuscrit, il est impératif d'indiquer clairement les parties où des modifications ont été apportées.
Tout dérivé ou adaptation de l'œuvre doit être distribué selon les mêmes conditions de licence (CC BY-SA), afin de garantir que les œuvres ultérieures conservent le même niveau d'ouverture et d'accessibilité. Cela garantit que le travail reste librement accessible et conserve les mêmes conditions de licence, promouvant ainsi les principes de partage des connaissances et de collaboration au sein de la communauté scientifique tout en sauvegardant les droits et les intérêts des auteurs/autrices originaux.
Concernant la reproduction et le téléchargement de manuscrits dans des dépôts personnels ou institutionnels, les auteurs/autrices sont généralement autorisés à archiver eux-mêmes les preprints (version du manuscrit antérieure aux évaluations par les paires) ou postprints (version évaluée et acceptée pour publication) dans ces dépôts. Les auteurs/autrices ont notamment la possibilité de reproduire leur postprint dans leur thèse (comme un chapitre). Toutefois, il est essentiel de respecter les termes de la licence CC BY-SA et de citer dûment la version originale publiée dans notre revue.
Pour les manuscrits qui ont été acceptés pour évaluation par les pairs mais qui n'ont pas encore été publiés dans l'African Cities Journal au moment de la soumission de la thèse, les auteurs/autrices doivent mentionner que le chapitre est la version preprint d'un manuscrit en cours d'évaluation dans le journal. Par conséquent, les auteurs/autrices conservent les droits d'auteur sur leurs chapitres de thèse tout en accordant à la revue le droit de publier et de distribuer le travail sous la licence CC BY-SA.
Comment citer
Share
Références
Aljem, S., & Bkiri, I. (s.d.) (2017. Limites du « plan » comme instrument de l’action publique dans la « fabrique urbaine » des grandes villes marocaines. Cas de Casablanca et de Rabat. Revue internationale d’urbanisme, p. 35.
Aoun, O. (2016). Urban mega projects-based approach in urban planning: from isolated objects to shaping the city : the case of Dubai (Thèse de doctorat). Université de Liège.
Ascher, F. (1995). Métapolis, ou l’avenir des villes. Éditions Odile Jacob.
Barthel, P.-A., & Zaki, L. (2010). Les holdings d’aménagement, nouvelles vitrines techniques de l’action urbaine au Maroc : les cas d’Al Omrane et de la CDG Développement. In Zaki, L. (Dir.), Enjeux professionnels et politiques de l’action urbaine au Maghreb (pp. xx-xx). Paris : Karthala.
Bourdin, A., Lefèvre, M.-P., & Méle, P. (2006). Les règles du jeu urbain : entre droit et confiance. Paris : Descartes & Cie (Les Urbanités).
Busquets, J. (1990). Les projets urbains de niveau intermédiaire : l'exemple de Barcelone. Trames, 1(3), 15–23.
Cattedra, R. (2010). Les grands projets urbains à la conquête des périphéries. Les Cahiers des études sur le Monde Arabe et la Méditerranée, 19, 58–72.
Chtouki, H. (2011). La planification urbaine au Maroc : État des lieux et perspectives. FIG Working Week, TS06A Planning and Managing Urbanization, pp. 6, 9.
Dormois, R. (2016). L’agencification : opportunité ou contrainte pour renforcer la capacité d’action politique des villes ? Revue Métropoles, 18.
Dupuy, G., & Ingallina, P. (2002). Le projet urbain. Annales de Géographie, (623), 98.
Genestier, Ph. (2001). Des projets en parole et en images : la rhétorique du projet face à la crise du vouloir-politique. Espaces et Sociétés, 105-106, 101–126.
Hernandez, F., & Martouzet, D. (2012). Maturité du projet d’urbanisme et temporalités. Université François-Rabelais de Tours, 29 pp., 533 p.
Hubert, M. et al. (Dir.). (2014). Les grands projets urbains : Territoires, acteurs et stratégies. Presses Universitaires de Montréal.
Ingallina, P. (2001). Le projet urbain. Théorie et pratiques. Paris : Éditions du Moniteur.
Jessop, B. (1995). The regulation approach, governance and post-Fordism: Alternative perspectives on economic and political change? Economy and Society, 24(3), 307–333.
Jolivet, D. (2018). Maturité des projets d’urbanisme : vers une structure temporelle du projet. In Martouzet, D. (Dir.), Les grands projets urbains : Territoires, acteurs et stratégies (pp. 159–193).
Lefebvre, C., & Pinson, G. (2020). Pouvoirs urbains : Ville, politique et globalisation. Paris : Armand Colin, 237 p.
Lévy, J., & Lussault, M. (2003). Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés. Paris : Belin.
Lolive, J. (1999). Le gouvernement des projets urbains : acteurs, représentations, négociations. Revue française de science politique, 49(4), 533–552. https://doi.org/10.3406/rfsp.1999.393517
Pinson, G. (2009). Gouverner la ville par projet : urbanisme et gouvernance des villes européennes. Paris : Presses de Sciences Po.
Thomassian, M. (2008). La négociation dans les projets urbains : entre concertation formelle et fabrication d’accords. Territoire en mouvement, (6), 6–19. https://doi.org/10.4000/tem.442
Torre, A., & Filippi, M. (2005). Proximité et changement organisationnel : le rôle de la proximité dans les processus de coordination. Revue d’économie industrielle, (110), 59–78. https://doi.org/10.4000/rei.2895
Toussain, J.-Y., & Zimerman, M. (1998). Projet urbain : ménager les gens, aménager la ville. Bruxelles : Mardaga, 202 p.
World Bank Group. (2018). Pour une nouvelle stratégie de mise en œuvre et de gouvernance de l’urbanisme et de l’aménagement urbain : Défis, contraintes et leviers d’action. Revue de l’urbanisation au Maroc (Projet P164989), p. 15.